Spectacle lecture, René Char, Albert Camus, correspondance 1946-1959, La postérité du soleil, lus par Marie-Claude Char, Michèle Gazier et Didier Flamand, Alain Kremski aux percussions d'Asie, spectacle de lecture du Festival de Lecture 2010 de TEXTES & VOIX, en avril, à Paris

Soirée lectures à Paris du 6 au 12 avril 2010

Spectacle de lecture

des textes récents lus par des acteurs connus.
Auteurs: Florence Aubenas, Albert Camus et René Char(hommages), Marie-Claude Char, Jacques Darras, Florence Delay, Michel Gazier, Corinne Hoex, Hédi Kaddour, Bernard Noël, Pascal Ory, Jean Rouaud et les Acteurs: Marie Christine Barrault, Aurore Clément, Jean-Claude Dauphin, Marie Armelle Deguy, Didier Flamand, Daniel Mesguich, Nicolas Pignon
un spectacle de lecture inoubliable
 
 

Correspondance 1946-1959, La postérité du soleil,
de Albert Camus & René Char, lecture par Marie-Claude Char, Michèle Gazier et Didier Flamand

Jeudi 8 avril , Mairie du 6ème, salle des mariages, à 19 heures
Albert Camus & René Char - Correspondance 1946-1959
Correspondance 1946-1959 (Editions Gallimard)
« Je crois que notre fraternité, sur tous les plans, va encore plus loin que nous l'envisageons. De plus en plus, nous allons gêner la frivolité des exploiteurs, des fins diseurs de tous bords de notre époque. Tant mieux. Notre nouveau combat commence et notre raison d'exister. Du moins j'en suis persuadé... Je le devine et je le sens. »
René Char à Albert Camus, 3 novembre 1951.
Albert Camus - René Char - Correspondance 1946-1959
  La postérité du soleil (Editions Gallimard)
« Pourquoi ce chemin plutôt que tel autre ? Où mène-t-il pour nous solliciter si fort ? Quels arbres et quels amis sont vivants derrière l'horizon de ses pierres, dans le lointain miracle de la chaleur ? Nous sommes venus jusqu'ici car là où nous étions ce n'était plus possible. On nous tourmentait et on allait nous asservir. Le monde, de nos jours, est hostile aux Transparents. Une fois de plus, il a fallu partir... Et ce chemin, qui ressemblait à un long squelette, nous a conduits à un pays qui n'avait que son souffle pour escalader l'avenir. Comment montrer, sans les trahir, les choses simples dessinées entre le crépuscule et le ciel ? Par la vertu de la vie obstinée, dans la boucle du temps artiste, entre la mort et la beauté. »
René Char